Sabu
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Date d'inscription : 26/02/2020
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Localisation : Bombay, India
 |  Sujet: "Thème récurrent" (RR : M. Fresh, Batista, Tazz, C. Jericho & M. Madness - 1/1)  Mar 5 Jan - 16:28 | |
|  Sabu est dans un autobus de nuit, assez vide, capuche couvrant une partie de son visage. Sa ceinture Undisputed est sur le banc, à côté de lui et il a une main sur celle-ci, comme pour s’assurer qu’elle reste toujours à ses côtés. Il fixe la route.
T H E D E A T H B R I N G E R Sabu : Je sais que cette industrie, le monde dans lequel nous évoluons et souvent plus grand que nature. Il est de notre devoir de représenter certains extrêmes, de satisfaire les bas instincts des gens. Dans la finalité, la dichotomie est clé. Il est extrêmement complexe pour vous tous de comprendre le gris, quand le noir et le blanc sont mille fois plus clairs. Mais bon, je ne vous blâme pas. Non. Je suis même empathique à votre désir de clarté parce qu’il est difficile pour nous tous de suivre le tout de façon adéquate. Une suite illogique de ridicule figure obsolète, booster à l’égo, qui nous dit que « c’t’ai mieux dans le temps » comme les vulgaires papis de centre commercial qui sont assis en ronds, contemplant la fin de leur vie sans pouvoir y faire quoique ce soit. C’est une réaction purement instinctive, cette « Légion ». Le désir de ce dernier tour de piste.
L’autobus fait un premier arrêt. Une personne sort. Personne ne rentre. Elle continue sa route.
T H E D E A T H B R I N G E R Sabu : On peut facilement mesurer l’égo de Michael Fresh grâce à liste exhaustive des ses accomplissements, brandit comme un trophée face à qui veut bien le voir. Fresh regarde les autres de façon condescendantes, méprisante, comme si personne n’était de son niveau, autant intellectuel que physique. Pourtant, tout celui fait de lui ce qu’il est le mène souvent à se perte face à la véritable menace. Tout ce qui l’est le pousse souvent à créer lui-même ses propres obstacles, ses problèmes qu’il peine à régler sans l’aide des quidams qui l’accompagnée. Michael est coupable de son propre déclin et il semble surpris que l’on veuille l’empêcher de continuer. Si je te parle de « climat toxique » Michael, est-ce que ça te sonne une cloche ? N’est-ce pas un terme qui circule souvent quand tu es dans les parages ? Les soupirs, les regards fuyant quand tu es présent ne te donnent pas d’indices forts que ta présence n’est pas désirée ? Voilà le problème avec les « génies » : trop souvent centrer sur eux, ils ne comprennent pas les signaux divers qui leur expriment que leur temps est maintenant expiré.
T H E D E A T H B R I N G E R Sabu : Oh, il espère que l’on comprendra au final et il s’est doté de bras afin de nous faire comprendre que son temps, il e gérera à sa guise. Batista se pavane, parle de « jungle », le plus sérieusement du monde. N’ayant aucun conscience que son « monde » est aussi dangereux pour lui que pour moi. Comme pour son bon Michael, Batista est, au final, responsable des propres échecs. Un thème récurrent dans la « Légion », vous verrez. Mais, outre « la jungle », Batista n’as jamais rien amené de concret sur la table. Malgré sa taille imposante, il n’a toujours été qu’un point sur le radar de la vie. Un autre parmi tant d’autres que l’on ne remarque à peine sauf dans les moments où il décide de se coller à quelque chose qu’il croit, de ce coller à ce qui lui semble être le succès. Batista part et reviens à sa guise, comment un enfant qui n’obtient pas son jouet quand il le voulait, là, maintenant. L’animal se fie beaucoup trop à son reptilien. Mais l’animal se fait vieux, il dépérit et refuse de faire partie de la chaîne alimentaire. Disons que nous avons tous les deux ce défaut, Batista. Connaissons-nous VRAIMENT nos limites, Dave ? Peut-être que mercredi sera finalement le moment pour nous deux de les découvrir, de se permettre de les tester afin de savoir qui a toujours sa place ici. En attendant, il est légitime pour toi de douter de mes capacités de « champions ». Normal : il faut se positionner dans la hiérarchie, mais reconnais ta place dans la chaîne alimentaire, Batista et accepte que tu seras finalement manger.
L’autobus fait un autre arrêt. Un couple amoureux sort de celle-ci. Elle reprend sa route.
T H E D E A T H B R I N G E R Sabu : Je suis content que le docteur ait enlevé son sarrau, finalement, parce que le tout devenait ridicule, Tazz. Je comprends l’intention, je ne la respecte pas. Comme j’ai toujours eu un peu de difficulté à te respecter, en fait. Il y a de cela longtemps, les manigances faisaient partie de ton quotidien et je vois que ce manque de contrôle semble te déboussoler, non ? Et je suis tout même contenu que tu reconnaisses l’aspect « dangereux » de ma personne, mais tu fais l’erreur de le ramener simplement à ma façon de me comporter dans le ring. Je suis beaucoup plus dangereux actuellement, discutant avec toi, te faisant remuer les méninges face à ta propre existence. Qui es-tu, Tazz ? Vaux-tu la peine ? Dans la finalité des choses, Tazz sera-t-il la légende qu’il affirme être ? C’est une question qui me trotte dans la tête depuis quelque temps, depuis ton retour en faite. Quand tu avais décidé d’aller vers HHH et Kennedy. Rapidement j’avais reconnu l’opportuniste en toi, la malhonnête, le complotiste, qui regarde ses compères avec envie et qui ne fait que rêver à un record obscène. Cette fausse unité que tu brandis ne te sert à rien Tazz, tu le sais, puisque Fresh est une nuisance pour ta légende. Batista est une nuisance. Tout le monde de ton camp est une nuisance pour que l grand Tazz soit finalement reconnu. Ta quête ultime que tu n’accompliras jamais parce que rien n’est jamais assez pour Tazz.
T H E D E A T H B R I N G E R Sabu : Tout comme pour Chris Jericho ! Pauvre de lui, regardant son passé s’effriter. Toutes ses idoles vieillissent, le temps rattrape l’homme qui est déjà l’ombre de lui-même. Absurde. Je le vois déjà déblatérer cette bile nauséabonde d’insultes d’enfants de pré maternel et de référents obscurs. Absurde.
L’autobus fait un autre arrêt. La dernière personne qui était dans l’autobus sort en regardant bizarrement Sabu. On aperçoit Karrion Kross qui entre dans celle-ci. Il s’assoit sur le banc derrière Sabu.
T H E D E A T H B R I N G E R Sabu : J’ignore qui a décidé que des « termes » de cette guerre, Mark Madness. Il est rare pour moi de ne pas comprendre certaines choses, mais tout ceci me semble un peu farfelu, non ? Et je crois avoir trouvé en ta personne le seul interlocuteur qui comprend un peu le tout. Spid .. hmm, Madne … Mark, je pense que tu es un peu la voie de la raison de toute cette belle brochette de « compétiteurs chevronnés ». Tu te fais silencieux et je respecte ce silence. Tu sembles parler quand cela vaut la peine, Mark. Et je comprends que ce silence veut peut-être aussi dire que la « Légion » ne convient pas. En fait, elle ne te conviendra jamais. Tes objectifs et les leurs n’ont rien à voir. À moins que tu veux te rapprocher de moi, Mark ? Pourquoi pas, mais tu savais que tu n’avais qu’a le demander …
L’autobus s’arrête et le chauffeur indique celui-ci est son dernier arrêt. Sabu ramasse la ceinture et quitte le véhicule accompagné de Kross. On aperçoit les deux hommes se rendre l’autre côté de la rue, sans vraiment regarder. Fade out.  [RP# ??]
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