Une classe à part

On voit Shango qui entre dans une institution psychiatrique, en compagnie de son manager Father James Mitchell. Il passe devant des chambres, et voit dans les fenêtres, différentes personnes avec différents problèmes. Un se tient debout, avec la tête appuyée contre le mur, ne parlant pas. Tandis qu’une autre personne tourne en rond, en radotant qu’il était supposer prendre le contrôle de la terre, mais que des forces suprêmes l’ont arrêter.

Shango : Tu vois James, toutes ces personnes ont des problèmes mentaux, et ils veulent faire à croire que c’est moi la victime dans tout ca. Madness veut nous faire à croire qu’il n’a pas peur de rien, qu’il n’a aucune crainte. Mais c’est tout simple. C’est parce qu’il ne m’a jamais fait face auparavant. Il ne connait rien des forces obscures, surnaturelles et de la magie noire.

Shango : C’est très bien, tu pourras voir ce que tu veux voir. Mais ce que tu ne veux pas voir, va surgir de plein fouet dans ton visage. Que je sois ici pour de l’or, pour de la gloire, ou tout simplement pour foutre le bordel, et pour torturer les autres personnes. Rien de tout cela n’est important, ce qui importe c’est ce que tu penses, mais je vais m’insérer dans ta mémoire, dans tes plans, tu en seras mélanger. Tu ne sais pas à quel point, ta vie en subira les conséquences.

Shango : Tu ne sembles pas te rendre compte, des folleries que tu t’aprêtes à faire. Peut-être que tu as un goût pour la douleur et la souffrance? Mais peu importe ton choix, je sais comment respecter cela, et je saurai encore plus comment y faire mention honorable, en te foutant une leçon. Je ne dirais pas une raclée, car je sais quand même que tu n’es pas un citron de dernier rang. Mes ambitions ici sont vagues, mais sont-elles vraiment importantes? De toute façon tu en auras un aperçu ce mercredi, et si je passe à la prochaine étape, la prochaine ronde, tant mieux.

Shango regarde dans une autre cellule, en s’appuyant la tête contre la fenêtre. À l’intérieur, on voit un homme assit en indien sur le sol, en train de se balancer légèrement sur un va et vient.

Shango : Tu veux savoir le fond de ma pensée, en toute réalité, et honnêteté. Moi et toi, on pourrait avoir notre place dans un endroit lugubre comme ici, mais nous sommes une classe à part. On a sût jouer nos cartes de la bonne façon. Est-ce que tu vas avoir une flush royale, ou une suite qui te donneras l’avantage de la partie? Ca m’importe peu, car moi j’aurai un as de caché dans ma manche, et je pourrais aussi bien m’en servir. Cette partie est loin d’être terminée, elle n’est pas encore débutée, mais tout ce que je peux faire, c’est de souhaiter bonne chance.

Shango fait signe à son manager de la tête, et les deux personnages quittent vers la grande porte, à la noirceur de la nuit.