N'ayez pas peur de moi!

Un seul projecteur illumine une salle d'interrogatoire vide. La lumière éclaire directement Madness. Il est assis seul devant la table en métal argenté devant lui, fixant le panneau à double miroir devant lui. Il est assis droitement, froidement arborant un tout nouveau masque, plus coloré. Ses mains sont attachées ensemble sur la table par une fermeture éclair alors qu'il regarde lentement dans le miroir avec un sourire.

« Madness » C'est tout ce que je vois maintenant. Le monde qui regarde derrière un miroir se moque de moi. Tout le monde est contre moi et apprécie toujours quand je laisse tomber. Je sais que certains sont amère depuis le jour où nous nous sommes rencontré sur le ring. Tu vas souffrir John pour les mots, je te le promet. Je vais te faire souffrir et te briser complètement en deux. Tout ce que tu envisages, met un trait là-dessus, je serai telle une ombre attendant le moment opportun.

Un léger rire s'échappa de ses lèvres. Puis, à ce moment, il étira son bras menotté jusqu'à un vieux pantin, probablement centennaire.

« Madness » Je sais ce que tu te dis...l'homme est perdu sans son titre. Bien évidemment que non, j'ai eu ce boulet beaucoup trop longtemps. Quoi? Pourquoi un boulet? C'est plutôt simple. Tu vois ces menottes n'est-ce pas? Elles agissent comme une métaphore pour mes actions, le titre n'étant qu'un accessoire pour moi, il représente le sommet ultime et vient avec une foule d'inconvénient. John me fait remarquer avec brio que je n'ai pas été présent durant les dernières semaines. En effet, mon absence le dérange. Sans ce titre, je n'ai plus aucune obligation, ce qui me permet de faire ce que je veux...quand je le veux. Luchasaurus ne me tente pas. Je n'ai pas ce frisson qui m'éprend. Non. Si vous saviez à quel point mon imagination bouille pour une autre personne, beaucoup plus jouable, vous auriez des frissons si vous n'aviez qu'à enfiler une seule de mes chaussures.

Le ton sinistrement incontesté de son rire rendait l'atmosphère troublante alors que ses yeux brûlaient la vue du pantin avec une intense notion de colère.

« Madness » Oui. J'ai eu mal. Danny Benoit m'a volé. Toutefois, je ne suis pas amère. Je vais laisser Danny vivre son règne en paix. Néanmoins, je vais tout de même m'amuser à ses détriments en causant la perte de son plus grand échec dans la vie. Comment va-t-il réagir lorsque j'aurai réduit à néant la plus grande chose qu'il n'ait jamais accompli. Tu vois de qui je parle Danny? Non. Pas toi John. Quelqu'un d'important. J'espère qu'il sera content. J'espère qu'il sait ce qui va se produire. J'espère qu'il regardera tout du haut de son pied d'estale. Vous ne comprennez pas de qui je parle j'imagine. Vous ignorez donc que mon imagination se répand un peu partout. Je n'ai pas de cohésion. Je n'en ai jamais voulu. Mon adversaire lors de N2R n'a jamais manqué une occasion de se faire valloir, cette fois je l'anéantirai. Tel est mon devoir.

Il roula des yeux et gloussa.

« Madness » Tu n'aurais pas du John. J'étais paisible John. Il faut que j’essaie de le décrire pour être en mesure de m’insérer dans son petit monde, et pour ma propre gouverne, de faire la différence entre ce qu’il m’apparaît être amusant et ce que je crois qu’il n’est pas. John, pourquoi m'avoir cherché? Maintenant, tu es une cible temporaire... la chose la plus importante que tu auras été depuis des mois. Par contre, je t'en pris, ne me remercie pas tout de suite. Attend.