Hais moi maintenant, car ce n'est que la prémise.

Madness se trouve assis sur une chaise banale, très ordinaire. Elle n'a rien d'effrayante. Lui, par contre, est vêtu d'une énorme veste de cuir très usée. Dans sa main gauche, un verre de bourbon sans glace et dans l'autre, un pantin raccomodé à plusieurs reprise. Madness utilse une voix lourde et sinistre...

« Stitches» Tu tombes au plus profond de la démence si tu t'entête à vouloir parler avec moi. Tu vois, ce n'est pas normal.

« Madness » Cet exercise n'est pas un début de schizophrénie. Ce problème est dû à un cerveau manquant d'exercice et qui sera vraisemblablement déçu à nouveau. Je ne peux plus converser avec personne qui semble digne de me comprendre. Je dois me contenter de ça.

« Stitches» John lui, il n'est pas mieux j'imagine. Il ne demande qu'à être illuminé lui aussi.

« Madness » Il y a des gens fortuits et d'autres burlesques dont on ne se souvient que pour en rire. Des légendes n'ayant été construites que par mégarde. J'ignore encore dans quelle catégorie tu t'inclueras au fil du temps John. Dans quel contexte est-ce que les gens t'incluront lors des conversations richissimes du passé de cette illustre fédération? John, je sais que tu peut être vexé facile et par à peu près n'importe quoi, mais sache que je dois te poser la question. Est-ce que tu es prêt à laisser la plus grosse correction de ta vie entacher ta réputation pour les prochaines générations? Te cassant les dents sur la vie dure qui vient. Tu connais la chanson n'est-ce pas? Quand la peur t'enlèveras la langue pour une autre de tes absences inexplicables. Ce qui est ironique puisque tu me reproche sans cesse le fait que je me sois moins intéressé à vous depuis quelques temps. Alors quoi maintenant? Que fait-on? Allons-nous nous détruire verbalement jusqu'à ce qu'un d'entre nous manque de vocabulaire? J'imagine que non. Tu aurais tort de croire que tu peux me rejoindre à ce niveau. Je ne te sauverai pas de cette humiliation sévère, tu auras droit de porter le flambeau de ce qui ne faut pas faire pour se faire un nom, m'insulter. Hais moi maintenant, car ce n'est que la prémise.

« Stitches» Je crois qu'il te déteste déjà. Je crois qu'il ne comprend pas.

« Madness » Ennemi, regarde-moi bien comme il faut. Si tel est ta volonté John, j'éradiquerai tout ce que tu entreprendras jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. La fiction dans laquelle tu vis, les yeux bandés devant cet effet de groupe enhivrant. Tu sens la puissance t'envahir, mais cette force n'est qu'une éphémère parrure. Jamais tu n'as su devenir indépendant, jamais tu n'as plongé dans le grand bain comme ton grand frère voleur. Maintenant, il ne te reste que tes yeux pour pleurer. J'ai réussi à me faire un nom, celui d'un champion, alors que toi, tu n'as que celui de leader d'un groupe de quatre-cinq bouffons. Tu n'arriveras jamais au top si tu te contentes de rester ce que tu es...c'est à dire un mid-carder. Tu sais aussi bien que moi que tu es capable de beaucoup plus que ce que tu as accompli jusqu'à maintenant. La raison qui t'en empêche? Ton goût des mauvais choix, comme celui de m'avoir vu comme une victime potentielle de ta nouvelle révolution. Au fait, parlant de manque de goût, tu sais l'histoire familiale que tu ramènes encore, deux mois plus tard...ce n'était qu'une stratégie pour manipuler Darken. Tu sais, l'événement dans lequel j'ai humilié une légende du passé et tu t'es écrasé comme une merde du présent? Voilà de dont tu devrais te rappeler.

« Stitches» Il ne veut plus vivre dans le présent. Le présent fait mal. Le présent fait peur.

« Madness » Cette fois tu es allé trop loin en me pointant du doigt de la sorte, négligeant au passage de te rappeler qui j'étais et ce dont pourquoi je suis reconnu. Je n'ai jamais été du genre à reculer devant un affront par peur du nombre. J'y vois même une opportunité, peut-être trouverai plus de plaisir en désobstruant ta tête de tous ces plans qui n'aboutiront en rien. John, tu pourrais être tellement plus, depuis longtemps, mais tu t'accroches à des rêves inateignables. Je ne ferai pas d'aplavantrisme pour toi, ni pour personne. Oui, mon vocabulaire est plutôt riche, mais ce ne devrait pas être un obstacle pour ta compréhension. Je crois que tu commences à y voir plus claire, tu as fait un erreur. Regarde moi dans un mirroir, mon reflet m'effroi, il me rapelle à quel point je me soucie guère des autres si ce n'est que de leur malheur. Prends ta peur et injecte la moi, je m'en enhivrerai volontier.

« Stitches» Maintenant la chandelle brûle par les deux bouts. Le temps s'écroule devant lui. La pression monte.

« Madness » Je te laisse courir, et ensuite je tire sur ta laisse juste pour que tu comprennes qui dicte les règles. Tu me trouves cru peut-être? Ceci est la douleur qui ne partira jamais. J'enverrai promener et je manipulerai quiconque se croit à ma hauteur avec les doigts en sang jusqu'à ce que je meure. C'est un cercle vicieux, je suis comdamné à vivre en maître, alors que toi...