Finir bon deuxième

Batista est chez lui, en train de déjeuner, il est tôt le matin. Il sait que le prochain combat sera un peu plus corsé que les autres. Il aura un adversaire un peu plus sérieux, mais est-ce qu’il sera assez sérieux pour passer au travers de l’Animal? Le monde aime débattre sur ce point pourtant.

Batista: Nous y voici, il ne reste que quatre gladiateurs pour ce tournoi très prisé ici à la WWWF. Mon prochain adversaire sera Monty Brown, un homme qui roule sa bosse depuis déjà un bon moment. Il n’a pas beaucoup réclamé ce qu’il pensait accroché au passage, mais il résiste toujours et encore, un peu comme ce village de gaulois dans Astérix.

Batista: Mais est-ce que tu sais que rien n’est éternel? Surtout dans une ligue supérieure comme celle-ci. Je serai celui qui va te stopper, dût moins durant ce tournoi. Pour ce qui est du reste, ca m’importe peu je dois dire, mais je vais faire sentir ma présence durant ce combat, ca c’est une promesse.

Batista: Alors tu penses vraiment que cette étape est comme une vulgaire petite colline à surmonter? Alors que tu vas plutôt affronter le mont Everest, ou encore la muraille de Chine. Ne soit pas aussi sûr de toi, car tu vas justement frapper un mur, et avec tout un fracas. Tu n’es pas en feu en ce moment, mais tu gagnes quelques combats. Tu penses que tout ceci va te préparer pour ce combat? Tu te trompes royalement.

Batista: Même ton partenaire semble un peu sur la pente raide depuis un certain temps. Mais est-ce que tu es toujours dans son ombre? Tu n’es pas tanner de ne pas avoir ton moment à toi, ou au moins essayer?

Batista boit une gorgée de son jus d’orange et laisse passer un petit sourire.

Batista: Mais malheureusement pour toi, c’est trop tard, ce n’est pas ce mercredi, que ceci va arriver. Et il faut quand même se mettre à l’évidence, tu n’as pas ce qu’il faut pour surmonter tout ces obstacles qui se dresseront devant toi. Tu as prit la route facile, et tu n’as aucune idée de la route difficile qui s’ouvre devant toi. Tu vas tout simplement « chocker », comme durant tout ces moments forts où tu aurais dût être plus fort. Tu vas tomber au sol, tout comme une roche, solidement assomé, sans avoir aucun point de repaires. Tu es un bon deuxième, mais tu ne seras jamais une vraie menace. Tu seras toujours un second violon, mais hey, il n’y a pas de honte à finir bon deuxième. Prend y goût, car ca va t’arriver souvent, ce n’est pas seulement mon petit doigt qui me le dit, mais écoute les gens, et tu vas savoir bien assez vite!

Batista se remet à son déjeuner, tout en ouvrant le journal par la suite.

L’image de la caméra coupera peu après.