Vous ne mentez que lorsque vous avez peur. [Storyline Part II]

Messages : 81 Date d'inscription : 04/10/2019

L'endroit était couvert de kilomètres et de kilomètres de dunes de sable qui s'étendaient à l'horizon. Ils étaient prêts à conduire aussi longtemps que possible et à éviter la nature effroyable du désert. Les sentiers étaient étroits voire inexistant mais Dario et le Cartel avaient réussi à les traverser jusque là sans trop de problème. Le manque d'hydratation, l'insulation et les plus horribles de tous les manières de finir leur vie au beau milieu de nul part. Ce qui n'aidait pas Dario à apprécié le voyage n'était pas la température, mais bien les différentes espèces de serpents...

Bandido - Des calamités du désert...j'en ai ma claque. Sommes nous loin oui ou merde?

Los Perros Callejeros Leader - Vous ne trouverez jamais...

Tout comme les créatures vivants ici, Dario était passé maître dans l'art de s'adapter. Il sentait bien que l'homme captif ne les mènerait nul part ou rien de moins que dans une embuscade.

Bandido - Chef, nous avons un problème.

Bandido avait été capable de percevoir sur les signaux qu'une troupe de 3 véhicules se dirigeait vers eux. Ce qui renda Dario furieux, non anxieux. Il agripa une nouvelle fois l'homme par la gorge, mais cette fois-ci il le giffla de toute ses forces. L'homme, entrainé à ce genre de coup, résista et souria.

'El Capo' Juventud - Ah bon, comme ça tu veux rendre le chef frustré? J'ai senti depuis le début que tu étais un petit comique. Tu sais que tes petits copains n'arriveront pas ici d'ici 2 heures. Ton corps sera introuvable bien avant ça puta.

Juventud frappa l'homme d'un bon coup d'boule entre les deux yeux. L'homme se mit à saigner abondamment du nez et commença à ne plus voir clair. L'homme tentait de parler, mais s'étouffait dans son sang.

'El Jefe' Dario Cueto - Tu dis?

Suite au choc, l'homme se mit à se recroqueviller et tranquilement perdre connaissance. Dario lui releva le menton tout doucement.

'El Jefe' Dario Cueto - Les effets immédiats habituels d'un coup violent au nez sont une sensation de joie de vivre et d'euphorie combinée à des troubles de l'élocution, une altération du jugement et une double vision. Maintenant que nous avons ton attention, tu vas te forcer à suivre le son de ma voix. Je ne suis pas du genre patient, alors c'est votre dernière chance. Où ce trouve le repère de Los Peregrinos? Je veux aider mon pays à reprendre le contrôle de cette bande de petite merde dans ton genre qui se croit tout permis, polluant ma terre avec ce que vous traffiqué. J'ai peut-être l'image d'un mauvais garçon, mais jamais je n'irais jusqu'à attaquer des gens sans défense. Ce que tu as fait, plus jamais cela ne se reproduira tant que je serai là. Le Cartel reprendra sa place dans la hiérarchie et enfin les gens pourront vivre en paix.

Los Perros Callejeros Leader - Ne me faite pas croire que vous êtes un bienfaiteur...allez au diable.

'El Jefe' Dario Cueto - Non, tu as déjà tout faux. Je ne prétend pas être meilleur que toi, au contraire, je suis probablement pire que toi sur toute la ligne...sauf que j'ai un code de conduite. Aujourd'hui, le Mexique est l'un des plus grands fournisseurs mondiaux de marijuana, de méthamphétamine et de cocaïne. Tu sais combien ça vous rapporte toute cette merde? 30 milliards par an.

'El Capo' Juventud - Un sacré paquet d'argent ça non?

Los Perros Callejeros Leader - Vous voulez de l'argent? C'est ça que vous voulez?

'El Jefe' Dario Cueto - Vous n'êtes vraiment qu'une sous-race d'idiots. Quand vas-tu enfin m'écouter, cet argent je n'en ai pas besoin. Je n'irai pas m'enrichir en tuant une des plus belles cultures du monde. Le Cartel ne crée pas de problème. Pas de drogue, pas d'armes...

'El Capo' Juventud - Nous règlons les problèmes...si tu vois ce que je veux dire.

'El Jefe' Dario Cueto - Tu sais que le gouvernement injecte beaucoup d'argent pour la tête de malfras dans ton genre. Juste à toi, tu vaut une coquette somme. Dommage que je n'aille jamais eu l'intention de l'encaisser.

Los Perros Callejeros Leader - Comment?

Rush arrêta le premier Jeep aussi sec que les freins le permettaient. Bandido, débarqua du second Jeep à la hâte et alla ouvrir la porte de El Jefe afin qu'il puisse se diriger à l'arrière. Il soutira ce qui semblait être un drap noir et révéla une demi-douzaine de pelles.

'El Jefe' Dario Cueto - Quelle horreur de travailler à une chaleur aussi intense, vous ne trouvez pas.

Bandido - Si El Jefe.

'El Jefe' Dario Cueto - Messieurs, je vous offre une bouteille de cognac chaque si vous me creuser un trou d'ici une heure pour ce vaurien.

Rush - No hay problema.

Rush et Bandido se mirent à creuser en souriant et lançant quelques regards amusés vers l'homme. Après ni plus ni moins que deux petites minutes, l'homme craqua.

Los Perros Callejeros Leader - ENCORE 10 KILOMÈTRES À L'OUEST! PITIÉ!

Dario leva la main et les hommes s'arrêtèrent de creuser aussitôt.

'El Jefe' Dario Cueto - Efficace comme technique.

'El Capo' Juventud - Pauvre de toi. Tu te dis un chef? Tu n'as même pas tenu trois petites minutes.

Juventud sorti du second Jeep et se dirigea vers Dario. Il jeta son cigar dans le petit trou creuser par ses acolytes. Il se pencha et chuchotta à Dario quelque chose. Dario acquiesça.

'El Jefe' Dario Cueto - Très bien. Rush, Bandido...vous devez suivre Juventud. Il doit absolument retourner à la WWWF cette semaine.

Les hommes se dirigèrent vers le second Jeep.

'El Jefe' Dario Cueto - Je continuerai ce voyage seul avec mon frère. Je vous enverrai un avion à votre sortie avec les coordonnées. Mon frère aura sans doute fait le ménage d'ici là. Je ne mens jamais parce que je n'ai peur de personne. Vous ne mentez que lorsque vous avez peur. La peur...n'a pas sa place ici. Je prends le volant.

'El Capo' Juventud - Nous reviendrons aussi vite que possible.

Les deux Jeep disparurent chacun de leur cotés avant que la troupe ne réussissent à les rejoindrent...à suivre.