"Toujours debout" (Promo - 2/2)

Les yeux de Sabu s’ouvrent lentement. Il est toujours seul. Il se relève avec difficulté, les yeux vide, à la rechercher de repère. L est à genou et se dirige en rampant vers le sofa. Il l’utilise comme appuie afin de se relever et il s’appuie sur celui-ci afin de s’y asseoir. Il fouille un peu sur sa table d’appoint et trouve un paquet de cigarettes. Il en prend une et lance le paquet sur la plancher. Il s’allume et pousse un soupir de soulagement en reprenant ses esprits.

Sabu : Tu dois te reprendre, Sabu. Reprends-toi non de dieu ! Est-ce que c’est fini, pour toi, mon vieux ? Veux-tu leur donner raison ou les faire taire ? De surcroit, en quoi tu ose mélanger ton orgueil dans tout ça, pauvre con ? Depuis le début, tu te l’es dit : ton égo n’as rien à voir là-dedans, le message est plus important que toi.

Il se met à ricaner et prend une bouffée, mais arrête rapidement puisque le simple fait de rire semble lui faire mal.

Sabu : Le message … personne ne veut l’entendre. Je suis entourés d’idiot invertébrés, d’égocentrique finis, d’histoire de crime désorganisée, de fausse star du cinéma. Une suite sans fin d’abrutis notoire qui mérite d’être simplement purger dans les abîmes de leur propre vide existentielle. Essayer de faire partie de ce système puisque cette espèce d’abomination recrache les marginaux comme de vulgaires déchets. Elle ne veut pas de nous. Elle n’en a jamais voulue, de nous.

Sabu se lève en grimaçant de douleur.

Sabu : La mort est au-dessus, elle pendouille comme l’épée de Damoclès. Ai-je choisit moi-même ma propre fin ou l’orgueil ma poussé à accepté un marché ridicule avec le diable sous le couvert de la nonchalance ? Peu importe.

Sabu approche son téléphone près de lui et semble chercher dans ses contacts.

Sabu : La nonchalance n’as plus sa place. Je vais partir selon mes règles, mes standards. Je quitterai ce grotesque monde en apportant le plus de choses avec moi et enfin, ENFIN, nous pourrais être nous-mêmes. Le système nous rejette ? Je vais m’assurer de créer un monde ne marge de celui-ci, qui fonctionnera selon nos idéaux, en fonction des réalités de notre mondes, de la vérité, en fait. J’ai fait l’effort de gentiment vous prouvez vos torts, en utilisant votre langage de crétins …

Sabu appuie sur l’écran et place le téléphone sur son oreille. On entend sonné et une voix se fait entendre au bout du fil.

Sabu : Jimmy ? Oui : je suis toujours debout.

Fade out.