Pas une rumeur, mais un fait.

Batista marchait sur la rue principale d’un petit village mexicain, il était en congé pour quelques jours, et était parti sur un petit voyage pour se vider l’esprit, de ce qu’il n’avait pas besoin.

Il passe devant un petit restaurant mexicain, il pouvait voir des gens à l’intérieur qui mangeait plusieurs mets, autant incroyables les uns que les autres. Des fajitas, des wraps, des quésadillas, il y avait de tout. Mais en regardant sur le menu, qui était affiché sur le mur, il trouve soudainement un certain dédain. Il pouvait voir qu’ils offraient des coquerelles dans certains de leurs plats, ainsi que des araignées.

Batista : C’est débile, vraiment débile. C’est autant chaviré que le pauvre Juventud, ce pauvre petit lutteur mexicain qui se recherche toujours. Tu vois que tu ne seras jamais au sommet de la montagne. Je suis le sommet, je suis l’Animal, et toi tu es tout bonnement comme une coquerelle sur cette charte alimentaire. Tu es tellement insignifiant, que même si tu réincarnerai en coquerelle, ils n’oseraient même pas te placer dans leur restaurant. Je donne cet exemple, car je vais t’écraser lamentablement. Tu vas essayer de te débattre comme un diable dans l’eau bénite, mais il sera trop tard, les jeux seront faits.

Batista : Tu n’es pas digne d’être dans cette ligue, tu n’es pas digne d’affronter tout les plus grands noms, car tu n’arriveras jamais à la cheville de plusieurs de ces hall of famers, ou ces légendes, qui ont fouler le ring de cette ligue. Tu es une honte, tes proches le savent, les autres lutteurs le savent, les fans le savent. Tu prends les gens pour des cons, des incompétents. Mais ils ne sont pas si tant naifs, ils voient entre les lignes, entre les planches, quand on regarde de plus près, alors on peut voir l’évidence même, on peut y voir la faille. Mais pas n’importe quelle, on y voit la tienne. Celle qui va te faire tomber, de bien haut.

Batista : Ce n’est pas parce que tu te promènes avec une malette que tu dois te prendre pour un revendeur de drogues légendaire, malgré que tu sois mexicain, et que 1+1=2. Car pour toi, 1+1 ne fait pas 2, mais plutôt 3, car tu es trop naif, de croire que les gens tombent dans le panneau, de penser que les gens n’ont pas de méfiance. Tu n’as même pas un cœur vaillant, tu ne connais pas la bravoure. Regarde moi, quand je vais affronter d’autres gladiateurs, je suis seul, me, myself and I. Je n’ai pas besoin de boulet, je n’ai pas besoin de béquilles, je n’ai pas besoin d’acolyte ou d’alliés, pour venir terminer mon boulot. Avec moi, deux hommes entrent, et un homme sort. Tu n’es jamais capable de terminer ton boulot seul, alors que tu dois trainer tes petites salopes avec toi.

Batista : Tu montes ton estime trop haut, tu montes ta confiance trop haut. C’est correct de croire en soi, mais il y a une différence quand on croit en ca, sans avoir de l’aide ou l’avis des gens. Et de livrer la marchandise soi-même. Dans ton cas à vrai dire, ce n’est pas de l’estime ou de la confiance, c’est du narcissisme tout simplement. Ton affaire est tellement pathétique, que lorsque tu perds, tu dois absolument trouver une excuse, pourquoi en trouver une quand le problème c’est toi? You are not a problem solver, but I can be. Tu ne peux pas résoudre un problème, quand tu en fais parti. Ce combat est hors de ta portée, tu le sais, mais comme je le dis, avec ton narcissisme, tu es aveuglé, tu ne vois rien. Même les amis de ton clan le savent, mais par respect, ou plutôt par pitié, ils ne veulent pas te l’admettre. Ils savent dans le fond, que tu es comme une brebis qui se dirige en plein vers l’abattoir.

Batista : Oui tu as pus connaitre des bons moments ici, et la plupart d’eux, quand les autres étaient absents ou à leurs plus bas en matière de préparation. Il n’y a rien là pour se lancer des fleurs. Il n’y a rien là pour se proclamer un dieu de la lutte, ni se proclamer pour une personne que tu n’es pas, et que tu ne seras jamais. La lâcheté se lit tout autour de ton front, de ton visage, en te voyant, on le sent, on le voit, on le devine. On peut dire tout de suite, que tu es un être sans honneur, sans pitié, qui n’a aucun cœur, qui ne pense qu’à lui. Mais comme dit le dicton, quand on crache en l’air, ca nous retombe sur le nez.

Batista : Je ne vais pas seulement te donner une leçon de lutte, je vais t’apprendre une leçon de la vie, te montrer c’est quoi l’humilité, c’est quoi de gagner et de vaincre avec la force mentale et physique. Pas avec de la tricherie, de la magouille et la fourberie. Je vais montrer c’est quoi gagner, fair and square, pur et simple. De la seule façon qu’il devrait y avoir. Je n’ai pas besoin de demander l’avis des gens, je n’ai pas besoin de me faire réconforter avant un combat, ou après une défaite, je suis une bête, qui n’aura aucune pitié, et qui va se diriger droit en guerre.

Batista : Ceci n’est pas une rumeur, c’est un fait, et tu vas le savoir bien assez tôt!