Pas besoin de mourir pour aller en enfer. [RR - KOW Finals]

Messages : 81 Date d'inscription : 04/10/2019

Dario semblait presque flotter, comme entouré d'un brouillard épais et clair, enveloppant toute la lumière autour de lui et projetant une lumière derrière lui. Son visage semble perdu dans ses pensées, comme s'il réfléchissait à un problème, envisageait une énigme.

'El Jefe' Dario Cueto - Un message attend ceux qui l'entendront. Ceux qui l'ignoreront n'auront qu'à se blâmer.

Une petite contraction presque imperceptible apparaît sur les lèvres de Teo, les tout débuts d'un sourire.

'El Jefe' Dario Cueto - Pas besoin de mourir pour aller en enfer.

Ses pas le menait dans un endroit toujours inconnu. L'atmosphère semblait si dense et lourd, qu'on pouvait presque lui toucher aux travers le l'écran.

'El Jefe' Dario Cueto - Si peu de temps, tant de chose à dire.

Le brouillard de poussière qui l'entourait disparu quelque peu en un instant et est remplacé par le rugissement chaotique et furieux d'une foule. Une prison. Les gens serrés côte à côte, tous criant comme si leur vie en dépendait. Du moins, l'endroit ressemblait étrangement à une prison, mais une dans laquelle il n'y avait rien d'autre que la colère. Les prisonniers paraissaient vides. Comme si leur âme avait décidé de les quitter, de ne pas rester emprisonné avec eux. Tout était gris. Tout était sale. Aucune couleur. Que de l'ombre et du roc. La peinture qui avait commencé à s'effrité avec le temps, certaines parties avaient été arrachées par d'autres prisonniers en quête de liberté. Dario secoua un peu du nage de poussière afin que la caméra puisse enfin y voir son visage.

'El Jefe' Dario Cueto - Depuis mon arrivée, tout ce que je vois n'est que mensonge et trahison, fourberie et vanité. Quoi dire aux offensants lorsqu'ils ignorent eux-mêmes ce qu'ils ont fait. Comment admettre ce qui, à leurs yeux, est richesse. Comparaison de palmarès? Non. Ils sont au-dessu de ça...je crois. Non. Évidemment qu'ils l'ont fait. C'est dans leurs adn de se mesurer entre eux. Geste aussi primitif que comparé leur virilité. Qui possède la plus grosse paire de couille messieurs? Est-ce la vedette d'Hollywood? Est-ce l'ex pantin ou est-ce la légende ressucitée? Dure à dire, non?

Un des prisonniers allonga le bras, beaucoup trop loin pour attrapé Dario. Malgré tout, il continua d'essayer. L'espoir de toucher à quelque chose d'autre que des barreaux de fer le poussait telle une addiction, une pulsion.

'El Jefe' Dario Cueto - Vous. Tous les trois. Vous vous ahissez autant que vous vous aimez, voilà qui est touchant. Hélas, je ne crois pas qu'il n'y ait une seule personne qui s'attend à quoi que ce soit de votre cinéma, de votre supercherie. Il n'y a plus aucune possibilité de loyauté entre-vous, plus aucune forme de respect. Tôt ou tard, la hiérarchie vous brûlera. C'est bien la seule chose qui m'intéresse de ce débat, qui de vous trois brûlera les autres. Quel sera le prix? Que sera l'excuse? Admettez que ce combat n'est la que pour une chose, tenter une fois de plus de graisser votre égo. Votre trio est l'emblème de ce que cette place devrait être, des athlètes croyant être intouchable, trouvant désespérément le moyen de rester au sommet sans aucune once de mérite. Kennedy est champion du monde, félicitations à toi. À ton tour, admet que tu es encore sous le choc que personne n'aille soulever le fait que tu étais seul à ne pas avoir préalablement combattu durant cette soirée. Mon frère, éliminant deux hommes, plus Drake avant de te rejoindre. Oui, un monstre, ça me semble être le mot. Même les monstres ont des limites. Cette fois, un mois plus tard, mon frère n'attend que ce moment. Je n'attends que ce moment. Tous les gars de No Future n'attendent que ça. Je crois même que...même les spectateurs ont hâte de te voir te casser la gueule hijodeputa. Je te déteste, je déteste tout ce que tu représentes. J'irai jusqu'au bout et j'irai même jusqu'à me compromettre pour m'assurer que toute trace de succès disparaisse de ton entourage. Je t'empoisonerai la vie tel un scorpion dans ton lit lorsque tu dors...tu vois le genre?

L'homme tentait encore d'avancer son bras. C'est alors qu'un bras énorme fracassa l'autre. Un hurlement si lourd, mais tout de même enterré parmis tous les autres. Matanza n'allait jamas bien loin de son frère, non par obligation, mais par sa volonté. Lui aussi, semblait lourdement affecté par les murs, il avançait doucement derrière Dario qui lui était demeuré calme depuis le début.

'El Jefe' Dario Cueto - Cet endroit, par sa nature, n'est pas fait pour avoir l'air plaisant. C'est un peu comme l'enfer, non? Tazz. Cette fois, nous pourrons enfin faire connaissance. Je suis Dario Cueto, El Jefe. Pourquoi chef? Disons qu'à la légion de gens qui ont travaillé ou travaillent encore pour moi, il faut bien un nom. Moi? Non...je ne suis pas ton adversaire. Cet homme derrière moi le sera. Tu dis avoir connu la douleur ou plutot être familier avec elle. Non. Désolé de te décevoir. Tu ne connais rien. Peu importe ce que tu as vécu, rien en se compare à ça. Demande à ceux qui t'entourent, s'ils sont honnêtes avec toi, ils te diront que d'affronter mon frère est de loin l'idée la plus stupide que tu pouvais avoir.

Matanza se couvrait le visage d'un épais drap noir. Aucun visage ne devrait croiser son regard afin qu'il puisse garder le contrôle.

'El Jefe' Dario Cueto - Malgré tout ces encensements que tu reçois Tazz, tu n'en demeure pas moins qu'une simple annotation de cette équipe de merde. Toi, légende vivante, ayant vécu dans ce business depuis presque le tout début devrait savoir que trop d'éléments s'y trouve pour que cela ne fonctionne. No saber ni papa de algo...tu ignores tellement de choses par rapport à nous. Je crois même que jamais tu n'as même vu mon frère en photo. Maintenant que tu vois mon visage, je suis certain que jamais tu ne pourras l'oublier...sauf si ta vieille carcasse se brise. Toutefois, j'avoue vouloir laisser ce plaisir à No Future.

Dario apporta trois fichiers beige, chacun d'eux renfermaient une photo. Évidemment, une photo de chaque adversaire de l'autre coté. Sur ces photos, nous pouvions distinguer la première victoire du titre mondiale de chacun de ces hommes. À ce moment, tous les trois venaient d'accèder au statut prestigieux de presque légende. Il ne fut pas long avant de comprendre qu'ils étaient tous destinés à laisser leurs marques sur la WWWF. Dario sorti un quatrième dossier, mais il ne l'ouvrit pas.

'El Jefe' Dario Cueto - Finalement, j'y arrive, soyez patient. L'ancien champion du monde, nous faisant grâce de son retour. N'as-tu vu qu'une seule personne te remercier de t'être déplacer ici à nouveau? Tout se passait bien sans toi. Bon, tu te devais toi aussi de grossir encore ton égo, parfait. Je comprends ton point de vue, jamais assez. Pas cette fois Hunter, pas cette fois Hijo de las mil putas. Un salaud de la pire espèce, voilà ce que tes camarades rapportent de toi. Vois-tu, durant les derniers mois, jamais nous nous sommes rencontrés, trop occcupé chacun de notre coté. Ce qui, au final, était une assez bonne chose pour toi. Tu as pu accumuler les jours, les semaines à ton règne en paix. Maintenant, tu viens trouver ma paix. No Future et nous, ne voulons plus de cette humiliante tradition que les gens ont de se baisser le pantalon et de prendre votre réputation là où...bref vous savez de quoi je parle. Cette fois, nous sommes bien plus qu'une métaphore d'une impasse, d'un cul de sac. Nous serons litéralement impossible à surmonter. Puisez dans votre vaste répertoire de ressources une solution, le temps presse Hunter, puisque je n'autoriserai pas mon frère à perdre. Je n'ai rien à foutre de cette victoire, techniquement parlant. Toutefois, je refuse qu'aucun de vous aille ne serait-ce qu'une infime parcelle de réussite ce mercredi. Tous, vous tomberez. Cette victoire... métetelo por el culo!

Dario distribua des centaines de photos aux prisonniers. Au départ, peu d'entre-eux ne savaient quoi en faire. Quelques instants plus tard, des rugimessement tardifs se firent entendre. Puis, une pluie de conféttis descendant de tous les étages couvrit partiellement Dario. Finalement, Dario ouvrit le dernier dossier devant la caméra, illustrant la première victoire de Matanza.

'El Jefe' Dario Cueto - Le soir où tout a commencé. Dommage qu'après autant de jours, de semaines et de mois, certains refutent encore la gravité des actions contre nous. J'ignore encore combien de temps je saurai empêcher mon frère de prouver sa nature, il se cherche. Mais chaque fois que nous essayons de changer sa routine en lui permettant de sortir de cette colère le rongeant, cela revient forcément plus fort. Il en veut toujours plus. Les pauvres gens appellent cela le Karma. Quoi qu'il en soit, ce Karma tourne comme un boomerang qui vous frappe à l'arrière de la tête. Un peu comme une gifle au visage reçue pour avoir été stupide. Cette giffle, nous l'avons eu lors du Elimination Chamber. En ce moment, je suis dans une pièce fermée sans fenêtre pour en ressortir. Encore une fois, au sens figuré. Cette pièce agit comme les normes nous entourant. J'avoue ne pas toujours suivre les règles, mais nous y sommes forcés. Sans moyen de crier à l'aide. Le seul moyen raisonnable est de franchir cette porte devant moi. Je pourrais presque lui toucher. Qui est cette porte? Qui est cet obstacle?

Dario releva le drap de sur la tête de son frère qui le fixait intensément.

'El Jefe' Dario Cueto - Lève-toi moi frère. Prend cette porte. Fait de lui ta victime, fait de lui ton exemple.[/i]

'The Monster' Matanza Cueto - KENNEDY!!!!

La caméra s'éteigna sur Matanza déchirant la photo, hurlant. Faisant vibrer les prisonniers qui réagissèrent aussi fort.[/color]

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