[Un vieil ami - Partie II] Storyline

29 mars 2020, 11h18 - Boston, Massasauchets

[Bud] Jim Petterson : Qu’est-ce que tu viens faire ici?

Abraham Kennedy : Je me posais la même question… J’ai une offre à te faire…

[Bud] Jim Petterson : Fous le camp d’ici Kennedy. Déjà que tu pollues ma télévision avec tes films minables, j’ai pas envie de te voir apparaître devant ma porte avec une « proposition ». Je ne t’ai pas vu depuis 12 ans et ça m’allait très bien comme ça jusqu’ici. Vas-t-en de chez moi et oublie que j’existe. Ça vaut mieux pour nous deux.

Petterson fait un mouvement pour fermer la porte. Elle est a moitié fermée lorsque Kennedy se lance pour une dernière tentative de persuasion.

Abraham Kennedy : Attends.

Jim retient la porte, mais ne l’ouvre pas plus que ce qu’elle était.

Abraham Kennedy : Je retourne à la WWWF.

[Bud] Jim Petterson : En quoi ça devrait m’intéresser? Tu n’as pas assez d’Hollywood, tu dois aussi conquérir le monde la lutte?

Abraham Kennedy : ...Et j’aimerais que tu reviennes aussi.

[Bud] Jim Petterson : Tu veux rire de moi? Tu te déplaces de L.A. pour me demander de faire un retour à la WWWF avec toi? Pourquoi McMahon me reprendrait?

Abraham Kennedy : Tu es membre du temple de la renommée. C’est certain qu’il va t’accueillir les bras ouvert.

[Bud] Jim Petterson : Je n’ai pas envie de revenir, encore moins de faire équipe avec toi.

Abraham Kennedy : Ce n’est pas pour faire équipe Bud… Pas du tout. Tu sais que toi et moi, c’est fini. Ça ne reviendra plus jamais comme c’était avant. Par contre, j’ai besoin de toi… Ta présence dans l’entourage de la fédération me garde sur le qui-vive… Ça motive. Je fonctionne mieux sous pression et j’ai toujours connu les meilleurs résultats de ma carrière quand tu étais là. Je sais que c’est réciproque. Notre rivalité dépasse tout entendement. Red Sox et Yankees, Ali et Frazier, Batman et Joker, name it. Notre histoire est au même niveau que celles-là. On se pousse à être meilleur l’un et l’autre. Qu’on le veuille ou non, nos destins sont intimement liés.

[Bud] Jim Petterson : De ce que je comprends, tu veux simplement m’utiliser à tes fins personnelles. Comme d’habitude… Tu n’as pas changé, tu te fous bien de moi.

Abraham Kennedy : Et tu vas me dire que tu ne le ferais pas pour l’argent? Être lutteur pour la WWWF, ça a toujours bien payé. À première vue, tu ne roules pas nécessairement sur l’or.

[Bud] Jim Petterson : Va te faire foutre Kennedy.

Jim Petterson claque la porte au nez de son ancien partenaire. Kennedy reste sous le porche de la maison, imperturbable.

Abraham Kennedy : Cleveland, Ohio, mercredi le 8 avril. Un billet d’avion, à ton nom, t’attendra à l’aéroport. J’espère t’y voir. Si tu as besoin de plus de temps, le billet sera toujours disponible quand tu vas te décider.

Abraham descend les marches menant à la maison et rebrousse chemin. Il fait face à la rue vide.

Abraham Kennedy : Merde… Pourquoi je n’ai pas demandé au chauffeur de taxi de m’attendre…