Un corps mort

Batista est assit dans un restaurant, seul à sa table, en train de regarder le menu, il y a des choix qui semblent tellement alléchant, mais certains le sont encore moins. Batista baisse le menu et fixe la caméra pour prendre la parole.

Batista : Hum tu vois C-Jay, dans notre roster, on peut comparer ca un peu comme un menu de restaurant, on a le menu haut-de-gamme, comme moi, du filet mignon. On a du menu moyen, un peu comme Demolition ou Kross, des gens qui peuvent faire un peu le travail, mais sans être des vedettes. Et on a des restants de table, tout à fait comme toi. Qu’as-tu fait depuis ton retour? Pas grand chose. On a pus te voir un peu lors de N2R, et par la suite, le silence total. Le monde est ici pour avoir le vrai du vrai, pas un restant de chiotte dans ton genre.

Batista : Oui je suis ici, car je peux me le permettre, je travailles fort, et j’ai toujours sut comment savoir me débrouiller. Ma carrière est forte, pas un somnifère comme la tienne. Je n’ai rien contre toi personnellement. Mais tu n’es même pas digne d’être dans cette ligue, est-ce que le chat à manger ta langue? Tu ne donnes pas signe de vie. Monsieur essaie de lutter un match ici et là, une raison de plus pour donner un peu de vie aux fans. Les gens pensent pouvoir entendre parler de toi un peu, mais il n’y a que le silence. C’est sûrement cette chanson de Depeche Mode que tu fais jouer en boucle dans ton auto; Enjoy the silence.

Batista : Et bien si tu aimes si tant le silence, restes-y. Car moi j’enfoncerai le dernier clou dans ton cerceuil ce dimanche. Et je peux te dire qu’on entendra parler de ton nom encore moins par la suite. Tu es un lutteur, un joueur, de troisième rang, et tu le resteras toute ta vie. Tu es un joueur des ligues mineures, et amateures. Jamais tu ne seras un de premier plan, avec un certain professionnalisme. Continue de croupir dans ta crasse, dans ta saleté. Tu es le genre de gars qui s’écrase devant la tv à tout les soirs, avec de boisson gazeuse et des croustilles, en train de s’empifrer comme un vulgaire porc. Qui chiale sur tout ce qui bouge, et sur ce qui peut l’indigner, mais sans oser lever le petit doigt. Je te ferai mal, je te montrerai ce qu’est être un lutteur de premier plan.

Batista : Personne n’a besoin d’un corps mort comme toi, et je me ferai sûr de passer le message.