Faire fermer la gueule

Styles passe le gorilla position, il vient de terminer un match dans un house show en sol canadien, Michael Cole l’arrête pour quelques mots devant la caméra.

Cole : Styles, toute une performance encore ce soir, vous semblez sur une bonne lancée! Vous êtes maintenant en dehors de la NWO, et nous n’entendons plus parler de vos anciens partenaires d’ailleurs, mais vous êtes sur une mission, si je peux le dire, pour le prochain RoadRage.

Styles : You’re about damn right about that Cole. Benoit est un dépotoir ambulant, il est une poubelle sur deux pattes tout simplement. Il manque de classe en se retournant contre Cutter, un homme qui lui donnait sa confiance. Il manque de classe, de couilles, car quand c’est le temps, il n’est pas capable de te regarder dans les yeux pour te faire face, il aime mieux jouer les losers de bas-étage. Il aime mieux faire le pissou, le peureux et celui qui va essayer de faire peur aux gens, en se cachant dans le noir, au lieu de leur faire face.

Styles : Ce mercredi, il va devoir placer le titre WWWF en jeu, pas contre un deux de pique, pas contre un jobber, pas contre un fantôme, et pas contre quelqu’un qui ne sait plus où il est rendut dans sa vie, comme l’était Cutter à November 2 Remember. Non, tu vas faire face à un des visages de cette compagnie, tu vas faire face au lutteur du moment, oui je l’ai bien dit, au phénomène du moment.

Styles : Dans ton langage tellement crûe, et en manque de classe, tel un vulgaire clochard de fond de ruelle, ou de camionneur qui fait tout les villes des USA, tu vas dire que tu t’en crisses, pis que tu vas me crisser une volée. Mais tu seras surpris, quand ca sera totalement le contraire, car je vais être éveiller, sur mes gardes, je vais être prêt, pour ce combat et pour ce soir là. Car je vais faire ce que je fais de meilleur, botter des culs, jeter les ordures comme toi à la poubelle, et je prendrai ce titre au passage, en faisant mon boulot. Une petite récompense pour un bon soir de travail. Non je ne suis pas Duke Droese, je ne suis pas un éboueur, mais il me fera quand même plaisir de nettoyer l’atmosphère et l’environnement de la WWWF.

Styles : Le ménage du printemps n’est pas encore arriver, mais il ne m’empêche pas de le faire auparavant. Tu es quelqu’un qui se croit non-chalant. Qui se croit au-dessus des autres, mais je vais te faire retomber bien dur sur terre. Tes pieds ne toucheront pas seulement la terre, mais tu seras enterrer six pieds sous-terre, tellement tu vas tomber de haut. Tu essaies d’être sur ton petit nuage, mais ce petit nuage blanc, va se transformer en nuage de tempête, car ca sera la guerre qui arrivera, et c’est moi personnellement qui l’aura amener!

Styles : Tu n’es pas digne d’être dans ce ring, tu n’es pas digne d’avoir ce titre, il représente le futur pour toi, mais il représente aussi le passé, pour tout ceux qui ont donner de leur force, leur sang, leur sueur, pour cette ligue et pour les fans. Je vais faire mon devoir, ce que j’ai à faire. Te faire disparaitre du public, de la télévision, de faire disparaitre du portrait. Je pourrais t’attendrir pour que Shango finisse le travail au ppv. Sauf que moi, je n’aurai pas besoin de magie, ou de tour de passe-passe, pour le faire. Je vais le faire de façon personnelle et naturelle.

Styles : Je suis quelqu’un qui tient ses paroles, et ce n’est pas demain, ou mercredi, que je vais manquer à ma vocation, ou à mes paroles. Je suis une personne d’une seule parole, et tout ce que je dis, je vais le mettre en pratique lors de RoadRage. Tu peux te faire aller la gueule, j’en ai rien à cirer. Car moi j’ai dit ce que j’avais à dire, le diction : Grand parleur, petit faiseur. Ca ne s’appliquera pas à moi, car je vais faire sûr, que les babines vont suivre les bottines. Je ferai acte de mes paroles,et pour une bonne fois, ca te fermera la gueule, tu seras bouche-bée, et tu ne sauras pas quoi dire.

Styles regarde Cole dans les yeux, avec un air froid, et continue son chemin, laissant l’intervieweur seul sur place.