9 juin 2023, Église Saints-Vincent-et-Anastase-à-Trevi, Rome
À travers les nombreux bâtiments tout droit sortis de la Renaissance, une lumière jaillit pour aller rejoindre la célèbre fontaine de Trevi. Cependant, parmi la montagne de touristes qui sont obnubilés par le bassin, un homme fait à dos au monument et préfère observer la beauté de l’église faisant face à la fontaine. Cela fait maintenant presque deux semaines que le dévoué a reçu son titre de cardinal et pourtant Magnus est resté à Rome. La vie y est belle surtout quand elle est entourée de magnifique églises et remplie de signes religieux de toute sorte. Magnus commence à marcher à travers la ville sans but particulier. Il passe vite devant la statue de Neptune qui trône au-dessus de la fontaine. La vision d’un homme parfait lui reste en tête lors de sa marche.
Magnus: La puissance de l’humanité est immense puisque nous avons été créés à l’image de Dieu. Les humains sont les plus puissants grâce à leur intellect. C’est aussi pourquoi j’ai une haine profonde pour les hommes qui ont abandonné leur humanité. Je parle évidemment d’Abyss, une vulgaire bête de foire qui pense pouvoir m’arracher mon titre. Un homme qui se fait contrôler par un nabot insupportable n’est rien d’autre qu’un chien mal élevé. Un beau coup de botte dans les côtes et l’affaire est réglée. Il a passé sa vie comme un rat tapis dans l’obscurité du cave à battre des gringalets, cette existence ne vaut pas la peine d’exister. Notre Seigneur à probablement oublié de se débarrasser de cette vermine à la naissance. Je vais donc continuer le travail de Dieu, puisqu’il lui a déjà enlevé ses neurones et sa dignité, il ne me reste qu'à détruire son enveloppe charnelle. La foudre de Dieu va s’abattre sur cette bestiole démesurée.
Magnus ouvre son ancien testament de poche et commence à réciter ce qu’est qu’un béhémoth.
Magnus: La force animale que l’homme ne peut dompter. C’est plutôt ironique que le béhémoth de la fédération soit un homme battu et forger pour devenir rien d’autre qu’une bête de foire capable uniquement de frapper comme un imbécile. Je n’ai rien à craindre d’une chose qui a un QI point de congélation. Le soi disant “Doomsday” n’ai pas prêt d’arriver si les quatres cavaliers sont remplacés par un lutteur incompétent.
Maintenant rendue devant la statue de Moïse de Michel-Ange, la silhouette puissante de l’homme biblique lui rappelle que ce combat n’est rien par rapport au défi que les légendes ont dû accomplir au fil de l’histoire. La lutte éternel du bien pour garder la lumière.
Magnus: Depuis que sa sainte papauté m’a fait l’honneur de me baptiser, tout me semble plus clair. Je suis le défenseur du bien à travers le monde et je vais tuer dans l'œuf la carrière de ce sauvage sans façon. Tel Charles Martel, je vais repousser l'envahisseur avant qu’il n’arrive trop loin. Je vais défendre la chrétienté pour réformer la WWWF. Ce combat sera ma bataille de Tour, la victoire qui va sédimenter mon héritage dans la fédération. C’est plutôt rare que je me batte contre quelqu’un de moins expérimenté que moi. Quoi que je ne pense pas que cette chose apprenne quoi que ce soit après un combat. La dernière fois que j’ai interagit avec Abyss, le malotru a osé me sortir du ring comme un vrai rat. À sortir de son trou et traîner les gens par les pieds, un vrai démon. Même si je ne pense pas qu’il mérite ce nom puisque ça voudrait dire qu’il a déjà été un ange.
Magnus commence à marcher vers le lieu où il réside depuis qu’il est arrivé en Europe.
Magnus: Toujours à brandir sa taille et son poids, les annonceurs n’ont rien d’autre à dire. La pauvre chose n’est rien d’autre qu’un conte fait pour effrayer les enfants. Le vulgaire Croquemitaine pense qu’il peut faire peur aux adultes. Retourne dévorer des enfants dans leur sommeil et laisse les grands s’occuper de la WWWF.
Le dévoué est maintenant rendu au Pont Vittorio Emanuele II pour traverser le tibre. Magnus en profite pour regarder les quatres statues du pont. Il y en a quatre, elles représentent chacune une facette de la formation de la république d’Italie, mais la troisième est celle qui interpelle le dévoué. Celle de la liberté.
Magnus: Selon Voltaire il existe trois sortes de liberté, d’expression, de penser et bien évidemment la liberté de culte. C’est plutôt impressionnant qu’Abyss est le parfait contre exemple de toute ses libertés. J’en viens presque à avoir pitié de la bête, impossible pour elle de même pouvoir penser par soi même. Voltaire disait aussi que priver un homme de sa liberté le prive de son humanité. La liberté est le plus beau cadeau que Dieu a fait à l’homme, je vais donc devoir redonner à Abyss ce don par le force. On ne refuse pas le cadeau du Seigneur.
Magnus entre dans la basilique où il a reçu sa bénédiction. Au fond se trouve le même trône devant lequel le pape l’a baptisé. Le dévoué marche avec confiance, il fait maintenant partie du cercle très privé des gens qui servent directement Dieu. L’église est entièrement vide, pas un seul touriste à la ronde. Magnus arrive devant le trône gigantesque qui se situe à presque dix mètres de lui. Le dévoué regarde le vitrail de lumière jaune et commence à s’adesser à Dieu.
Magnus: Mon seigneur, avec la force que m’a octroyé votre plus cher serviteur, plus rien ne peut m'arrêter. Il est grand temps de réinitialiser cette fédération, la dépouiller de toute avidité et d’égo. J’ai déjà anéantie quelques “légendes” tel que Sweeney, Monster, Donaire et Styles. Laissez-moi continuer mon ascension et défaire cette bête sauvage qui inspire la peur dans les cœurs de bon chrétiens. Laissez-moi remodeler cette fédération pour la diriger d’une main de fer. Laissez-moi la diriger en votre nom.
La même lumière qui était là pour le consistoire de Magnus revient encore une fois pour envelopper la basilique Saint-Pierre de sa chaleur réconfortante.