[Segment] Le karma (Abraham Kennedy)

Invité

Il n'y avait encore une fois aucun enfant devant lui, la pièce était complètement vide mise à part son gros livre habituel.

MARK SPIDER: Et oui, cette fois le livre est doté d'une couverture de l'armée. Vous aviez remarqué? Comme vous êtes intelligent. L'histoire que nous allons lire aujourd'hui raconte encore une fois l'histoire de Mark et elle s'intitule, le karma. Par contre, cette fois Mark se trouve à la bibliothèque.

Il regardait la caméra.

MARK SPIDER: Livre, livre...ouvre-toi!

Il fit un sourire malsain en ouvrant lentement le livre.

MARK SPIDER: Mark adorait venir à la bibliothèque. Les gens semblaient toujours concentré à dévorer les pages de leurs histoires préférées. Aujourd'hui, Mark voulait livre une histoire de guerre, une histoire où il y avait des explosions et du sang. Quelques fois, ses parents lui déconseillait de prendre ce genre de livre. Il ne s'en préoccupa pas. Il descendit la première allée, puis la seconde. Arrivé à la troisième, il regarda le panneau et vit l'onglet, roman historique. Quoi de mieux qu'une bonne vieille guerre du passée. Il trouva un livre sur la guerre du Vietnam. Il s'avouait à lui-même ne pas trop connaître ce sujet alors il prit le livre. Au même moment, un homme noir arriva dans l'allée en titubant et prennant des photos de plusieurs livres.

DING!

MARK SPIDER: Tournons la page pour savoir ce qui va se passer. Mark ne comprennait pas ce que l'homme faisait, personne ne le savait vraiment d'ailleurs. Quelques fois, cet homme vint à la bibliothèque pour prendre des photos de lui lisant un livre, mais le pauvre ne savait pas lire. Il n'avait pas eu cette chance. C'est alors que l'incroyable se produit. Abraham, le nom de l'homme noir, déchira une page et la mise dans sa poche. Il ne voulait pas payer pour le livre. La sueur avait descendu ses bras dans ses mains, rendant ses paumes moites et désagréables. Ne voyant aucune autre option, Mark se dirigea vers le comptoir à l'entrée et appuya sur le bouton de l'interphone du magasin et se pencha dans le microphone. «Puis-je avoir un responsable à l'avant du magasin? Gestionnaire à l'avant du magasin, s'il vous plaît." Abraham avait volé la bibliothèque.

DING! Il sonna la cloche une seconde fois.

MARK SPIDER: Quand la libraire grassouillette arriva, très lentement dois-je préciser, Mark lui expliqua la situation. Il était tout triste. «De qui donc parles-tu?» La bibliothécaire lui demanda de décrire l'homme en question et elle hocha de la tête. «Je vois. Cet homme dont tu me parles, il vient ici de temps à autre. Personne ne s'en soucit vraiment. Il frime et pourtant personne ne sait vraiment qui il est.»

Mark ferma le livre et prit une grande respiration.

MARK SPIDER: C'est trop difficile. L'ignorance fait tellement plus mal que je ne l'aurait imaginé. La vie est pleine de gens qui n'admirent pas leurs admirateurs, qui ne répondent point aux hommages, qui se dérobent devant leurs poursuivants et qui, le dos tourné, s'empressent, tout contrits, de faire la cour à d'autres, qui les ignorent. Abraham, il n'y a pas dans la vie de minute inutile...sauf ceux que j'ai perdu à tenter d'écouter ce que tu avais à dire. Ce fut toute une épreuve. Ah, mon histoire, j'oubliais la conclusion.

Il réouvrit le livre d'un air loufoque.

MARK SPIDER: Voyons voir où nous étions rendus! Mark ne s'éternisa pas avec la grosse bibliothécaire voyant bien qu'elle ne ferait rien. C'est alors qu'il se dirigea vers le stationnement, abandonnant par le fait même sa session de lecture. Rendus dans le stationnement, il vu que le pauvre Abraham prenait encores des photos, mais cette fois-ci, il se dirigeait tranquilement sans s'en rendre compte dans la rue. Sachant qu'il ne voyait pas le danger, Mark fit signe à Abraham de ne pas rester là que c'était dangereux d'être aussi ignorant et de ne pas regardait où nous mettions les pieds. WHAM! Un gigantesque camion de déménagement heurta le pauvre Abraham. LE spectacle était horrible à voir, une vraie scène de guerre.

Il fit semblant de s'essuyer une larme.

MARK SPIDER: Un jour, tu as été plus loin que tu n'aurais du. Je ne comprends toujours pas la vibe que tu essaies de créer. C'est comme si tu pensais vraiment que les gens voulaient te revoir à la WWWF. Là, à notre grand malheur, tu annonces ton retour. J'ai de la peine pour les spectateurs qui commençaient à avoir un bon spectacle. J'ai réfléchi longuement avant de prendre cette décision de revenir à la WWWF. J'ai fait ce que j'avais à faire dans cette industrie, bien plus que ce que tu as fait dans n'importe quel des cas. Je suis arrivé bien plus loin que ce que j'aurai pu imaginer. Il y a quelques années, j'ai pris la décision de quitter lorsque je n'avais plus de réel raison de combattre, il était temps pour moi de tourner la page et de prendre un nouveau départ. Je devais fermer cette porte pour mieux ouvrir la suivante, vous comprenez?

Il montra une photo de Kennedy avec son premier titre mondial. Nous pouvions sentir la rage monter en lui.

MARK SPIDER: Abraham par exemple, n'a rien d'un champion honorable, mais ça, tout le monde l'a déjà remarqué. Il suffit de revenir sur notre seul affrontement. Abraham s’est trouvé au bon endroit, au bon moment. Et voilà le plus beau moment de sa carrière, certainement de sa vie également, qui se présente à lui. Je n'ai jamais oublié qui m'a enlevé mon tout premier titre mondial dans le match ayant été le plus injuste de l'histoire de la WWWF. 4 personnes ont interféré! Tu te rends compte? J'étais trop occupé à finir mes querelles à gauche et à droite que je n'ai pas su voir une réelle menace en toi...tout compte fait, tu n'en est toujours pas une.

Mark, tout sourire, tourne la situation à la dérision, à la rigolade.

MARK SPIDER: Heureusement que tu as su en profiter, personne n’aurait réussi à passer à côté de ça, même en le faisant exprès. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de prendre ma vengeance que tu avais déjà perdu le titre et ta crédibilité. Un peu trop d'ammoniaque a dû passer jusqu'à son cerveau durant son absence, car il ne s'améliore vraiment pas avec l'âge. Mais ce n'est pas le sujet, non. Cette fois, champion ou pas, l'histoire se terminera abruptement et tu retourneras faire carrière ailleurs je m'en fou, mais pas sur mon territoire.

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