Sabu
Messages : 168 Date d'inscription : 26/02/2020 Age : 59 Localisation : Bombay, India
| Sujet: "Le 100ème" (KOTR : Abraham Kennedy - 1/1) Mar 28 Avr - 20:56 | |
| Sabu est assis sur le balcon d’un hôtel d’Edmonton, le dos accoté sur le muré La porte coulissante menant à sa chambre est légèrement ouverte, laissant entrer l’air frais de la soirée printanière.
Sabu : Bon … par où commencer ? Parlons de l’évidence, de ce que nous savons, de ce qui est concret : je vais affronter : Abraham Kennedy, à Road Rage. La première fois ? La troisième ? Quinzième ? Ma mémoire me joue des tours …
Sabu se tape la tête a plusieurs reprise à l’aide de son index la en ricanant. Il fouille dans son sac afin de sortir un briquet et un paquet de cigarette.
Sabu : « Un restant d’homme », comme dirait Mark Spider. Je ne peux qu’abonder dans le même sens, honnêtement : je ne suis plus l’homme que j’étais ? Mais au fait, l’ai-je déjà été ? Crois-tu, Abraham ? Dans l’ombre des lumières qui t’éclaire, je me suis toujours demandé la question. Jalousie ? Non : plutôt de l’incompréhension. Je n’arrive a comprendre l’égo, en général, pour être franc. Ce concept me fascine. De belles ouillières afin de caché votre inutilité flagrante. Parce que oui, tu est fondamentalement inutile, Kennedy. J’ai compris ça. No Future à compris cela. Tout le reste de la WWWF ? Non. En partie à cause de toi …
Il allume sa cigarette et prend une bouffée.
Sabu : Oui, je te jette le blâme dessus. Comme tu le sais : tu es une cible facile ! Je crois que c’est ton désir profond, que tu recherche cette position. Normal : ça nourris ton égo. Moi, de mon côté, je reste humblement dans l’ombre, attendant le moment idéal, l’occasion. L’occasion de parler en « utilisant des mots ne faisant aucun sens », toujours selon notre grand penseur, Mark Spider. J’aime le citer : est-ce que cela me donne de la crédibilité à tes yeux ? Ah, non, c’est vrai : suis-je qu’un vulgaire chiffre, une fois de plus, pour le GRAND Abraham Kennedy ? Son 100ème combat !
Sabu applaudis, lentement en esquissant un sourire dans la pénombre. Il prend une bouffée de cigarette malgré une toux creuse qui se manifeste rapidement après.
Sabu : Quel honneur ! Quel … privilège pour moi. N’est-ce pas ironique pour moi d’être reléguer à un simple numéro dans la grande histoire d’Abraham Kennedy. Un rôle qui me sied bien puisque au fond, ce n’est pas si important pour moi. Normal. Pour toi, ça l’est. Là est toute la beauté de la chose. J’aime semer autour de moi le doute, le saupoudrer d’un peu de chaos. Et ce n’est pas une vois que j’ai choisie, mais c’est cette voie qui m’as choisis. Je suis née en regardant mon oncle semer le désordre autour de lui partout à travers le monde. Je le voyais, fasciner par le contrôle qu’il avait sur ses adversaires, sur la peur qui illuminait leurs yeux. J’ai compris rapidement que mon temps était déjà compté dans cet univers, Abraham. Je me suis même surpris d’être toujours debout, aujourd’hui.
Sabu se lève avec difficulté, cigarette sur le bord des lèvres. Il prend une autre bouffé.
Sabu : Mais bon. Je « divague », comme tu dis. J’aime divaguer : ça me garde alerte. J’aime trouver un sens à tout ce que je fais. J’aime écouter les autres tenter d’en donner un, d’interpréter ce que je suis. C’est peut-être pour cela que je m’obstine à revenir. Mais je suis sure d’une chose : le motto de No Future s’applique à tous, même à toi, Abraham Kennedy. Everybody dies : n’est-ce pas notre finalité à tous ? Everybody dies, Kennedy, et ta mort ne sera souligner que par un vulgaire tweet de TMZ …
Fade out. | |
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