Sabu
Messages : 168 Date d'inscription : 26/02/2020 Age : 59 Localisation : Bombay, India
| Sujet: "Faute avouée, à moitié pardonner" (RR : Coporate Order - 1/1) Mar 26 Mai - 21:50 | |
| Sabu surgit de derrière Jimmy Havoc qui complète sa promo. Cela semble le surprendre mais Sabu lui tape amicalement sur l’épaule. Il lui confie son titre par équipe et Jimmy Havoc s’éclipse derrière lui, les deux titres à l’épaule.
Sabu : Les vieux marins ont souvent les meilleures histoires, Vince McMahon. C’est souvent ces vieux, avec leur regard glauque sur le monde qui les entourent, qui nous donne l’heure juste. J’aime la comparaison puisque je crois, au fond de moi, donner l’heure juste. Bien sûre, là est la nature même de notre conflit. Deux personnes affirment avoir la vérité et, comme le dicton le dit : ce sont les gagnants qui écrivent l’histoire, Vince. Quand je parle de gagnant ici, Vince, je parle de perdant aussi. Une situation gênante pour celui qui s’y trouve, tu en conviendras. Une situation qu’a pu vivre ton … poulain … Triple H. Loin de moi l’Idée de tournée le fer dans la plaie béant de votre égo commun, Vince. Ça ne m’intéresse. Cette ceinture, pour moi, ne me définis pas, contrairement à ton « poulain ». Ce que j’apprécie, par contre, c’est que cette ceinture attire votre regarde vers moi, vers ma parole, vers ce que j’ai à dire. Soudainement, mes propos prennent du sens à vos oreilles. Notre démarche devient soudainement valide, lentement mais surement. Je ne gagne pas des championnats pour le prestige mais pour l’attention qu’ils procurent, No Future à besoin de l’attention de tous afin que le monde accepte son sort.
Jimmy fait le cents pas derrière Sabu, comme pour se « hyper », ce qui semble plaire à Sabu qui le regarde du coin de l’œil.
Sabu : Les marathoniens parlent quelque fois du « mur ». Cet obstacle mental qui se manifeste à cause de la fatigue, de l’épuisement extrême. Pourtant, ils diront, ils étaient des spécimens extraordinaire de forme physique ? Pourquoi maintenant, pourquoi là ? Tu est un de ses marathoniens, Trips. Tu as bien couru, mais voilà que le « mur » se dresse devant toi. Je n’ôserais pas me définit comme le mur, dans cette métaphore maladroite. Non : je parle toujours de toi, je parle de Vince. Je parle de l’épuisement, je parle du bout du rouleau. L’étoile semble s’assombrir, Trips. Tu semble t’évaporer. Tu régnais en roi et maître, et tu t’es abaisser, tu t’es agenouiller devant la machine. La machine t’as avalé et ta recracher et t’as rendu faible, sans valeur. Tu frappes le mur, Triple H, et malheureusement, la course est terminer pour toi.
Sabu s’accroupit au niveau du sol.
Sabu : N’est-ce pas triste de tomber, sans que personne ne t’aide à te relever ? C’était si simple : au liue d’accuser tout ce qui t’entouraient parce que tu as tombé, tu n’aurais eu qu’a accepter la chut et te relever. Mais non : le goût insatiable d’être notre « super vilain » te domines, te consume. Comme je te le disais, à force d’affirmer que tu es la cible de tous les tourments, ceux-ci se présentent à ta porte. Une version tordue du « Secret ».
Il se relève, grimaçant. Havoc s’approche de lui.
Sabu : Sache que je comprends ce que tu fais, mais je ne l’excuse pas. Tu connais le dicton « faute avouée, à moitié pardonner » ? C’est un des cas spécifique où cela se s’appliqueras pas. Le bateau accoste Trips, viens à bord. De toute facon, there’s no future, no hope. Everybody dies.
Fade out. | |
|